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Seven things

From Lili


Seven things you plan to do before you die / Sept choses que vous voulez faire avant de mourir

1) Apprendre
2) Transmettre
3) Agir
4) Voir
5) Comprendre
6) Changer
7) Arrêter de travailler

Seven things you can do / Sept choses que vous faites bien
1) Retenir des mélodies
2) la difficile pour choisir des chaussures, un sac...
3) des gaffes
4) siffler
5) me prendre la tête
6) pour trouver
7) des réponses à cette question

Seven things you can’t do / Sept choses que vous ne pouvez/savez pas faire
1) m'organiser
2) faire le ménage
3) parler plus fort
4) repasser
5) choisir que faire en priorité
6) me lever dès que le réveil sonne
7) supporter l'idée que j'ai encore 39 ans et demie à bosser minimum

Seven things that attract you to your partner / Sept choses qui vous attirent chez votre partenaire
1) ses yeux
2) son sourire
3) sa patience
4) ses attentions
5) l'odeur de sa peau
6) beaucoup d'autres choses
7) mais c'est nous que ça regarde

Seven things you say most / Sept choses que vous dites souvent
1) maiiiiiiieuuuh!
2) j'en ai marre
3) je vous en prie
5) pardon
6) n'importe quoi
7) je sais pas

Seven celebrity crushes / Sept béguins pour des célébrités
bof

parait qu'après il faut nommer 7 personnes pour faire la même chose mais en fait, je crois que tout le monde est passé.
sinon, y'a le questionnaire Psycho Killer, qui a l'air plus sympa si ça intéresse des gens

Galères et Rewind

Ce matin je devais me lever à 6h10.
Oui, c'est pas réjouissant, ok. Mais il y a pire.
C'est que mon portable que j'avais réglé, je le promets, sur 6h10 n'a pas sonné.
Je ne sais pas comment j'ai fait: 1) pour réussir à me réveiller à 6h48 2) pour avoir mon RER à 7h20.
Après enquête, j'avais bien réglé l'alarme à 6h10...pour le 22 novembre.

Lire la suite...

Syd DOES Matter(s)

Si quelqu'un connaît un moyen d'avoir des places pour la Endless Summer Party #5 du label 3rd side records au Point Ephémère avec Syd Matters, entre autres, je le bénirai en vertu des pouvoirs qui me sont conférés jusqu'à la 15ème génération et je lui ferai une ode, un portrait (flatteur) sous photoshop et un gros bisou en prime (s'il ou elle en veut).
Sinon, je me débrouillerai. Mais bon.

Sinon, aujourd'hui, j'ai agi, comme prévu.

Pour illustrer ça a donné, 500ml de A+ en moins et une carte d'accès aux bibliothèques et médiathèques de la ville de Paris en plus (avec 5 CD gentiment prêtés par la médiathèque musicale et dont je prive les autres utilisateurs pendant 3 semaines) (si vous voulez tout savoir c'est Billie Holiday, les symphonies n°6 et 1 de Prokofiev, un CD de musique Brésilienne et puis Juliette et Julien Baer pour tester, bande de curieux) (une?...quoi, une?.. belle jambe?.. ah bon...)
Et puis ça m'a aussi donné plein d'idées d'expos gratuites ou pas chères et d'ateliers divers (initiation à la langue des signes, formation des Livreurs ...) pour les prochains jours!




Incapable de poésie

(attention : phrase très longue) Bon, j'ai pas du tout envie de faire un bilan de mes vacances parce que ça confirmerait que c'est la fin des vacances et, malgré l'évidence, je refuse de l'admettre sous peine de (re)devenir une pauvre chose terrorisée et pétrie de stress et de kilos en trop mal dissimulés sous un bronzage de moins en moins doré à la simple évocation d'une sympathique bourgade de Seine-et-Marne aux relents de fromage à pâte molle, futur théâtre de mes premiers pas balbutiants sur la planche à clous professionnelle, synonyme désormais de levage à 5 heures du mat pour y être à 9 (j'en sais rien encore, j'ai pas essayé de faire le trajet mais si ça se trouve, je suis optimiste), de négociage d'horaires, de dates de permanences et de "choisissage" d'établissements scolaires (s'il reste un choix à faire), de confrontages avec des élèves, des circulaires rectorales, des filières de formation, des collègues dont je ne connais rien, bref (si je puis dire) de grosses prises de têtage en perspective.
Autant mon psy (nouveauté de l'été!) m'a permis quelques avancées significatives sur quelques impasses, autant c'est le flop sur le dossier "boulot".
J'en suis contrainte à regarder en face l'aspect potentiellement pathologique de cette phobie (car je pense qu'elle en mérite le nom) seulement, pour l'instant, rien n'y fait. La prise de conscience de l'exagération de l'appréciation de la situation ne parvient pas à me la faire ramener à de plus justes proportions... (poil au...)... Manque de maturité? Deuil difficile d'une certaine incapacité propre à l'enfance?
J'ai plutôt l'impression que la forme aboutie de l'état d'adulte serait celle d'une possibilité de choix en toute conscience de l'emploi de son temps de vie, et non une obligation infantilisante de lieu, d'horaires (trop lourds! à quand le temps social, familial, civique à égalité au moins avec le temps de travail?), etc... je vous refais pas le chapitre, il y a assez d'articles qui rabâchent la même rengaine sur ce blog et en plus, ce que je raconte m'enfonce encore plus dans la névrose phobique obsessionnelle (j'exagère sur le diagnostic, hein, je suis pas folle non plus, même si je vois un psy) (Quoi? ben non!) Bref, mon opinion n'a pas changé d'un iota. Mais là, l'échéance est proche. Et c'est dans un état de résignation et d'appréhension (comme on attend la mort ou une visite impondérable chez un dentiste-boucher-fachiste) que je serais plongée si je ne pratiquais pas avec brio la politique de l'autruche, cette fausse solution qui n'a pour avantage que d'éviter la survenue d'un ulcère trop rapide.

*Edit : Tout cela est si terre à terre... Je suis navrée de ne pouvoir m'élever plus haut mais ces pages ne me le permettent pas. Je suis incapable de poésie (en public du moins). Le côté mise en scène me révulse à cause d'un certain passé qui m'en a ôté le goût. Je ne crois pas en la sincérité lorsqu'on essaie de magnifier l'éclat des teintes vert d'eau, ocre et gris perle d'un membre rongé par la septicémie donc je ne parle ni d'horreur, ni de beauté, ni d'horreur sous un masque de beauté. Au moins, on reste dans le tolérable.
Mais cela va forcément limiter les sujets d'écriture, à un moment... Et le dessin, j'arriverai pas à tenir le rythme. Je sais pas si ça vaut le coup de s'acharner.
Bon, que faire...?


Ma mère m'écrit des mails (Interlude)

Cet été j'ai donné des cours d'informatique à ma maman.
Leçon n° 1 : ouvrir la housse de l'ordi portable.
Leçon n° 2 : appuyer sur le bouton pour ouvrir l'ordi.
Leçon n° 3 : appuyer sur la touche "Pawa" pour allumer l'ordi.
Leçon n° 4 : la touche "Entrée"
Leçon n° 5 : la barre espace
Leçon n° 6 : les majuscules, les accents, la ponctuation.
...

Aujourd'hui, elle sait envoyer des mails, même avec des pièces jointes, taper des rapports avec des tableaux sous word, faire monter des enchères sur ebay et même acheter un chaton en ligne! (ça fera que le 6ème animal dans la maison...)
Elle apprend vite...



P.S : tu me lis, Moune?

Cyprus, one point

Je vais bouffer des feuilles de vignes farcies pendant une semaine! Je voulais vous préparer une ptite BD pour vous faire patienter mais j'ai pas le temps de la finir... Alors tant pis!
A +!

Le sort s'acharne

Aujourd'hui j'ai eu le résultat de mon affectation = (traduction en français républicain : où c'est que je vais aller bosser pour ma première rentrée.)
Ben voilà : (on clique sur l'image pour voir plus gros)



Et en plus, je suis remplaçante, ce qui signifie que je saurai où je vais bosser exactement seulement le 20 juillet (quand les établissements sont fermés) au plus tôt, voire même l'avant veille de la rentrée.
Je n'ai pas de véhicule (c'est très mal desservi), je n'ai pas l'intention de déménager (c'est trop paumé quand on n'a pas de caisse), donc... comment je vais faire? Mystère!!!
Déjà que je suis pas emballée par le fait de commencer à avoir une vie professionnelle, si en plus c'est à Perpette-les-Oies, ça va me dégoûter en plein...


Brrrrr...

Je sais pas si vous vous souvenez de CECI, c'était il y a un peu plus d'un mois dans ce joueb (voir article du 27 mars)... Alors j'ai un peu les les jetons parce qu'il serait assez probable qu'il s'agisse de CELA. J'ai appelé la brigade criminelle et ils m'ont confirmé dans mes soupçons.
Ca me file froid dans le dos. En même temps, merci mon Dieu-ou-qui-que-vous-soyez, je n'ai rien eu. Et puis si c'est vraiment ça, il ne peut plus sévir maintenant.
Les filles, rentrez jamais seules la nuit.

Lumière

Pas de dessin aujourd'hui.
Je n'ai pas de couleurs pour décrire ça:
Un bref aller-retour, dans de pénibles circonstances, au pays de la lumière.
La famille s'est beaucoup réduite depuis quelques années. Elle, c'était la dernière de sa génération; même si elle n'était plus parmi nous depuis longtemps, elle était encore là et sa présence formait un trait d'union entre nous et là-bas. Mais je ne parlerai pas de mes sentiments ici.

Là-bas, si j'y avais grandi, je pense que je serais différente, peut-être moins indolente, peut-être plus impétueuse.
Pour moi, là-bas, c'est l'ombre et la lumière des feuilles de platanes sur les façades, les coups de pinceaux écrasés des cyprès à l'encre de chine sur des aquarelles de collines bleues. C'est rire avec les amis de mes parents et leur accent qui exagère tout, et les mots doux de notre tante et de nos cousines de coeur.
Avant, là-bas, c'était aussi une maison ombragée avec une cour de graviers, des étables et des murs épais qui avaient vu naître mon père, et son père, et ses aïeux. C'était le dos voûté de mon grand-père, ses yeux clairs et son silencieux sourire; c'était les yeux verts d'eau de ma marraine, sa voix et ses jambes aigrelettes, sa force et ses bocaux de cerises. Et tout le reste de ma famille de là-bas, disparue, sous des plaques de marbre.
Ils sont nés et ont grandi à la lumière et depuis, les journées ont une autre texture.

J'ai envie d'essentiel, c'est-à-dire de superflu. D'arrêter de courir et de planifier des stratégies sur des choses "sérieuses", les oui, les non, les examens, les obligations. Je voudrais juste être légère comme au temps où je les voyais à chaque vacances, au pays de la lumière, et que je ne me rendais pas compte de ma chance.

Des livres et moi!

1. Combien lisez-vous de livres par an ?
Je n'en sais absolument rien.

2. Quel est le dernier livre que vous ayez acheté ?
Voyage de noces de Modiano
J'ai entendu le titre dans une chanson de Delerm.

3. Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?

Sous le soleil de Satan de Bernanos
Trouvé dans la grande bibliothèque de mon père (comme presque tous les bouquins que j'aie lu) et avalé d'une traite dans le TGV.

4. Listez cinq livres qui comptent beaucoup pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés.

- Enfant de la samba de Miriam Cohen
Un livre de la collection Castor Poche reçu pour mon 7ème anniversaire. Le premier à avoir été maltraité à force d'avoir été lu. (Mes livres préférés sont dans un sale état).
 
- L'écume des jours de Vian
Le coup de coeur de mes 16 ans. Déjanté(e) et mélancolique.

- Le K de Dino Buzzati
En fait c'est une nouvelle. C'est écrit le plus simplement du monde, pas besoin d'en faire des tonnes, l'essentiel y est.

- Le guépard de Tomasi de Lampedusa
C'est la classe ultime. Et puis on est plongé dans l'atmosphère du film.

- La symphonie pastorale de Gide
De la finesse...


5. À qui allez-vous passer le relais (un blog ou deux ) et pourquoi ?
A Owen parce qu'il a envie qu'on lui pose des questions.
A Happy parce que c'est une mine de références littéraires.

J'oublie tout

Je pars en vacances. A bientôt!

La soutenance

J'en sors! J'en ai encore les machoires ligaturées et les trapèzes obliques mais ça y' est, c'est bon c'est FINI!!
Enfin, peut être pas tout à fait...
Je vous raconte.
Cette nuit, j'ai fait ce p... d'additif de 27 pages (qui, je l'ai su plus tard était tout ce qu'il y a de plus facultatif, grrr) et j'ai passé environ 5h à explorer les tréfonds d'internet pour trouver des justifications théoriques inexistantes jusque sur des sites japonais pour faire de la daube au final et me meurtrir l'avant bras et l'épaule à force de cliquer et réveiller mon cher pacsman qui, dépité a déménagé le matelas dans le couloir pour pouvoir dormir sans bruit ni lumière (eh oui c'est ça la vie à 2 en studio).
Bref, j'ai fini de taper et d'imprimer à 14h30 (la soutenance commence à 15h30 et j'ai 25 minutes de métro-RER). Je me dis, c'est bon, t'as pile le temps de passer faire relier tout ça au magasin à côté du métro, j'essaie de camoufler mes armoires normandes sous les yeux, de m'habiller pas trop dég et c'est bon.
14h40 j'arrive devant le magasin de reliure enfin de photocopies machins dont je commence à connaître les horaires d'ouverture depuis le temps que je dilapide mes maigres revenus à faire relier des mémoires et là devinez quoi c'est FERMééééééé!! ARRRFFF! Bon pas grave y'a un petit magasin en face de mon école, je croise les doigts et aussi pour que le RER ne s'arrête pas sinon chuis à la bourre et aussi pour qu'il y ait des places assises pour que je puisse relire mon mémoire parce que je l'ai pas retouché depuis que je l'ai rendu. Donc, en fait je suis pas du tout mais du tout prête pour une soutenance orale. Si on rajoute à ça mon aisance naturelle style constipation chronique (euh, c'est imagé) et pertes de mémoire assortis de rougissements et de "Euuuuuh", je suis pas dans la mouise.
Bon le RER finit par arriver (comme quoi tout arrive) et il y a une place assise mais (car il y a toujours un mais) deux ados très moches (c'est objectif je vous jure on aurait dit Bob l'Eponge et euh... Salengro, le chef de Groland) commencent à parler (très fort et en zézéyant et en muant à qui mieux mieux) d'un mec qui mesure 1m92 qui est dans leur classe et qui fait du rugby.GRMBL.
Bon. 15h05. J'arrive au petit magasin de reliure y'a personne, parfait. "Vous pouvez me mettre deux transparents un devant, un derrière?" "Euh oui... alors, euh attendez, euh les transparents oui... euh ils étaient là pourtant.... Euh ..." "Nan, nan c'est pas grave allez, mettez ce que vous avez, c'est bon!" "non, mais je vais les trouver!" "Nooon, je suis un peu pressée, en fait alors mettez... tiens du bleu comme ça là derrière" "ok"...
Arf c'est une débutante... Heureusement que l'école est juste à côté...
14h20, j'arrive à l'école. La nana du jury est là mais elle sait pas dans quel bureau a lieu la soutenance. En principe c'est dans celui du directeur de mémoire... Mais moi j'en ai deux, de directeurs... Bon allez je tente lcelui du 4ème étage (j'ai toujours pas relu mon mémoire). J'attends un peu... J'entends pas de bruit... Et là la nana qui passait juste avant moi sa soutenance arrive toute essoufflée "Ils t'attendent au premier!"... Ah... Faut pas chercher, c'est comme ça.
Bon ben du coup moi j'ai rien préparé et je commence à flipper ma race de ma mère là... grave...
Bon, tant pis, on va dire à la grâce de Dieu et... y aller....
J'entre. Mes deux dirlos sont là avec la nana du jury. Ils plaisantouillent, ils font des vannes; moi sourire bien crispé. Normalement c'est à moi de commencer mais mon dirlo arrête pas de bavasser et je peux pas me concentrer pour réfléchir sur ce sur quoi je vais commencer. Bon, il s'arrête de parler. C'est à moi. Que dire? Allez je me lance. "Je vvoulais commencer par vous euhhhh... parler des raisons qui m'ont poussées à choisir euh... ce sujet... blablablabla..."... Aïe... J'aurais pas dû commencer par là, je m'en sors plus, je dis n'importe quoi... Je deviens écrevisse et au bout d'un moment je m'arrête, la tête vide, la gorge sèche... je n'arrive pas à trouver un mot. Un mot, bordel, un mot précis, je l'ai plus, il se dérobe... Finito, je suis liquéfiée, c'est plus la peine. J'essaie de continuer... Je les regarde. Je vois leurs têtes : "Elle a rien préparé, elle est venue les mains dans les poches..." Ils doivent se dire ça... Et j'ai même oublié de leur donner ce machin que j'ai fait relier y'a 10 minutes et sur lequel j'ai passé la nuit... C'est foutu... Je finis sans conviction en écorchant des mots, en ne finissant pas mes phrases, c'est la CATA...
Et puis, ils passent aux commentaires et aux questions. Bon, des petites remarques sur des détails ou sur des choses complémentaires des questions qui m'aident à me resaisir, je pense enfin à leur sortir mon travail nocturne (me suis pas tapée tout ça pour rien!) Bon accueil: "Ah! mais vous nous avez presque fait un second mémoire"... Et puis "bon, on vous a gardé les éloges pour la fin : on trouve que vous avez fait une synthèse très bien documentée sur la théorie et une bonne mise en place de la maquette de l'outil alors on vous propose de co-publier avec nous un article dans une revue nationale sur le sujet."
BOOOONG.
Hé?
Moi?
J'hallucine un poil. "Et sinon, vous êtes disponible pour faire une conférence sur votre sujet à l'(asso nationale des professionnels de la profession) ? " "euh, moi? Parler? à l'oral? devant des gens?" "oui, oh vous savez, vous allez vous y faire. Une bonne petite thérapie comportementale et hop!"
...



 

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