Sur les conseils de ma super copine du bout du monde en Irlande, je vais vous raconter l'une des périodes les plus noires de mon existence (trépidante, au demeurant): mon adolescence.
Il était prévu que j'y joigne des textes (quasiment des parchemins) d'époque, mais je sais pas ce que j'en ai fait et c'est dommage, parce que c'était bien perché comme littérature.
Parce que le truc bien dans mon adolescence, c'est que j'ai rencontré la super copine (MMA)sus-nommée et qu'avec elle, à part rigoler et discuter de sujets d'adolescentes torturées, on pratiquait l'écriture automatique.
Ceux qui ont un petit peu de culture comme vous, chers lecteurs de la communauté joueb (ou d'ailleurs), n'ont pas besoin de mes éclaircissements sur ce qu'est l'écriture automatique, je me contenterai de préciser que j'entends par ce terme l'exercice de style surréaliste (Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale.) et non la communication avec l'au-delà.
Si je retrouve les textes, ça peut être marrant...
Mais ça, c'était déjà à la fin de mon adolescence... Le pire était passé (quoi que...)
Au début, j'ose à peine l'écrire, j'étais d'une impopularité crasse... Je cumulais. Bonne élève, sage, boutonneuse, fille de prof (et en plus j'avais mon père en classe)... N'en jetez plus, la cour est pleine. Aucun garçon ne m'a roulé de galoche jusqu'à l'âge canonique de 16 longues et interminables années. Le paria, la lèpreuse, c'était moi. Bon, personne n'a été trop méchant non plus, on m'a jamais lancé des pierres (on sait jamais, une fille de prof ça peut être utile). Et d'ailleurs c'est utile: une fois j'ai fait le devoir d'une copine à sa place : mon père "lui" a mis 18 et à moi 14... Je ne l'ai avoué à mon papa qu'il y a peu... la honte. En plus il m'a cassé (involontairement mais bon) le seul "plan" que j'étais susceptible d'avoir avec un jeune homme à l'époque. Mais c'est une longue histoire... ancienne en plus.
Bref, tous les inconvénients d'une adolescence normale, agravés par ma filiation ainsi que par la localisation géographique de la scène : Troupaumédeslandesdupaysdeborn.
C'en est trop pour ma pauvre mémoire tourmentée... La suite au prochain numéro.

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