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2 -
Internationale
par
fantomas Hue, le Lundi 2 Mai 2005, 08:47
C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.
C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.
1. Debout! les damnés de la terre!
Debout! les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout! debout!
Le monde va changer de base:
Nous ne sommes rien, soyons tout!
Chorus:
2. Il n'est pas de sauveurs suprêmes:
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun!
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-memes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!
Chorus:
3. L'État comprime et la loi triche;
L'Impôt saigne le malheureux;
Nul devoir ne s'impose au riche;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois;
"Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
"Égaux, pas de devoirs sans droits!"
Chorus:
4. Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail:
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu.
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Chorus:
5. Les rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans!
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs!
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Chorus:
6. Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours!
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3 -
par
lamouette, le Lundi 2 Mai 2005, 12:26
tiens j'ai trouvé cela aujourd'hui :
a faire tourner !
"L’appel du Lundi de Pentecôte
Le gouvernement qui n’a de cesse de démanteler les services publics, la
protection sociale, les retraites, la santé, s’en prend aujourd’hui au
temps de travail. Ce gouvernement prenant prétexte de la mondialisation
marchande porte une atteinte irréparable aux acquis sociaux gagnés par les
générations qui nous ont précédé.
Certes, nous sommes aujourd’hui submergés par une force politique et
idéologique. Infiniment plus que leurs arguments fallacieux, ce sont les
mesures prises qui nous font reculer. C’est l’intransigeance et le mépris
du social qui nous a amené là où nous en sommes aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La
défaite est-elle définitive ?
Non! Rien n’est perdu. De nouveaux moyens que ceux qui nous ont vaincus
peuvent faire venir un jour le changement et la victoire.
Car nous ne sommes pas seuls. D’autres peuples en Europe aspirent à une
réduction du temps de travail. Nous devons faire bloc avec eux. Nous
pouvons et devons utiliser notre intelligence, notre imagination et notre
détermination. Cette lutte n’est pas limitée au territoire malheureux de
notre pays. Cette lutte est de dimension mondiale.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent
pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour changer
notre condition. Terrassés aujourd'hui par une politique anti sociale, nous
pourrons vaincre dans l'avenir par une force politique et sociale
supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, simple citoyen, enseignant en économie, j’invite les étudiants, les
lycéens, qui se trouvent aux environs de l’IUT Ponsan (Université Paul
Sabatier) ou qui viendraient à s’y trouver, avec leur courage ou même
découragés, j’invite les salariés, les retraités, les chômeurs qui
pourraient y parvenir, à venir débattre dans mon cours le Lundi 16 mai
(Lundi de Pentecôte) à partir de 9 heures du matin sur le thème «LE DROIT A
LA PARESSE» de Paul Lafargue- IUT PONSAN-115 route de Narbonne-Département
GEA-amphi A
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance et de la critique sociales ne
doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Patrick
MIGNARD
Toulouse- 1 er mai 2005"
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Commentaires
1 -par calimera, le Samedi 30 Avril 2005, 11:22 Répondre à ce commentaire