Convainquez-moi s'il vous plaît...!
Je me sens très seule avec mes idées à la con sur le travail et un peu incomprise.
J'en parle autour de moi mais quand les autres ne sont pas d'accord avec moi (ça arrive très souvent) ils ne me fournissent pas d'arguments qui me convainquent.
Je ne suis pas butée, si je me trompe, je peux le reconnaître et je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me donne des arguments qui me persuadent, qu'on me fasse comprendre pourquoi et en quoi j'ai tort. Ca m'aiderait vachement, je découvrirais peut-être des tas de trucs dont je n'ai pas idée!
Parce qu'en plus, avoir ce genre d'idées, c'est pas bon quand on bosse dans mon domaine et j'en arrive à craindre de faire passer involontairement ce genre d'idées autour de moi à des gosses qui ne sont pas mûrs pour se faire leur propre opinion, sans compter que c'est en contradiction avec ce qu'on leur apprend à l'école.
P.S : pour ceux qui ont pas trop suivi ou que mes articles interminables sur les méfaits de l'activité professionnelle ont rebuté voilà un condensé de mes idées à la con :
Pour moi, faire un truc toute la journée et tous les jours obligatoirement sinon tu manges pas et tu dors dehors, c'est moins bien que de se lever le matin et de se demander "Tiens qu'est ce que j'ai envie de faire aujourd'hui?.
En même temps, pour nuancer un peu, je sais qu'un minimum de travail est indispensable pour vivre dans une société un peu cohérente mais je continue à penser que travailler des journées entières, des semaines entières, même si en soi l'activité est gratifiante voire agréable pour le travailleur, n'est pas très bon pour l'épanouissement personnel au sens de la recherche du bonheur!
Je ne peux pas croire qu'être heureux passe par là; je pense qu'on est vraiment heureux quand on a la possibilité de se laisser guider par ses goûts, ses envies, ses motivations et quand on peut changer d'activité ou l'arrêter ou la reprendre au gré de ses impulsions sans craindre en permanence la précarité et l'exclusion sociale liée au chômage ou à la non activité volontaire.
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Re: Un autre travailJ'en parle autour de moi mais quand les autres ne sont pas d'accord avec moi (ça arrive très souvent) ils ne me fournissent pas d'arguments qui me convainquent.
Je ne suis pas butée, si je me trompe, je peux le reconnaître et je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me donne des arguments qui me persuadent, qu'on me fasse comprendre pourquoi et en quoi j'ai tort. Ca m'aiderait vachement, je découvrirais peut-être des tas de trucs dont je n'ai pas idée!
Parce qu'en plus, avoir ce genre d'idées, c'est pas bon quand on bosse dans mon domaine et j'en arrive à craindre de faire passer involontairement ce genre d'idées autour de moi à des gosses qui ne sont pas mûrs pour se faire leur propre opinion, sans compter que c'est en contradiction avec ce qu'on leur apprend à l'école.
S'il vous plaît, si vous le pouvez et si vous le croyez, convainquez-moi que le travail aide à la réalisation de soi : je ne demande pas mieux que d'y croire...
P.S : pour ceux qui ont pas trop suivi ou que mes articles interminables sur les méfaits de l'activité professionnelle ont rebuté voilà un condensé de mes idées à la con :
Pour moi, faire un truc toute la journée et tous les jours obligatoirement sinon tu manges pas et tu dors dehors, c'est moins bien que de se lever le matin et de se demander "Tiens qu'est ce que j'ai envie de faire aujourd'hui?.
En même temps, pour nuancer un peu, je sais qu'un minimum de travail est indispensable pour vivre dans une société un peu cohérente mais je continue à penser que travailler des journées entières, des semaines entières, même si en soi l'activité est gratifiante voire agréable pour le travailleur, n'est pas très bon pour l'épanouissement personnel au sens de la recherche du bonheur!
Je ne peux pas croire qu'être heureux passe par là; je pense qu'on est vraiment heureux quand on a la possibilité de se laisser guider par ses goûts, ses envies, ses motivations et quand on peut changer d'activité ou l'arrêter ou la reprendre au gré de ses impulsions sans craindre en permanence la précarité et l'exclusion sociale liée au chômage ou à la non activité volontaire.
Par ptitetsu | Avant | Vendredi 19 Novembre 2004, 18:02 | Après | Moi et Myself | 4 commentaires
par ptitetsu, le Samedi 20 Novembre 2004, 12:10
Hello Vic!Répondre à ce commentaire
Merci d'abord de ta réponse! Ton point de vue m'intéresse beaucoup : cette notion de "travail patience", il est vrai que, comme toi, je doute de son existence dans notre société qui valorise surtout la production rapide et sans se poser de question, encore... Quoiqu'on puisse peut-être en parler concenant certains métiers de l'artisanat ou de l'art, comme la BD par exemple... L'article sur les raisons pour lesquelles l'auteur de Lapinot décide de relâcher la pression est super bien choisi. Il exprime complètement ce que je pense : il est vrai que puisqu'on a pas le choix, mieux vaut trouver une activité qu'on aime et joindre l'utile à l'agréable... Mais ce que je préssentais, c'est que justement l'utile peut gâcher le plaisir de l'agréable... Exercer une passion pour le plaisir de l'exercer, avec cette notion de travail-patience où on peut prendre son temps et privilégier la qualité du produit et se payer le luxe d'être perfectionniste, oui! Mais si on est contraint de bâcler un peu le travail*, pour pouvoir boucler dans les temps parce qu'on vous l'a imposé et que cette passion deveint peu à peu une sorte de travail* à la chaîne, non.
(*c'est vrai que je ne suis pas très claire avec ce mot de "travail": il n'a pas forcémment de conotation négative ; pour ma part, j'accepte avec plaisir le travail parfois ardu que me demande une activité que j'apprécie, car il vient d'une impulsion intérieure. Mais lorsque je parle de travail au sens négatif, c'est celui qu'on est contraint de faire, qui nous est imposé de l'extérieur).
Heureusement, ce problème ne se pose pas à tous ceux qui ont décidé et qui ont eu les moyens de vivre de leur passion: j'imagine que certains dessinateurs ont trouvé des conditions de travail qui leur permettaient de ne pas dénaturer leur plaisir ou que certains doivent mesurer leur chance de pouvoir se faire plaisir quotidiennement! J'espère que ce sera ton cas et je t'encourage à travailler très fort pour que ton talent soit reconnu et te permette de gagner ta vie sans la perdre!
Enfin, le point que tu soulèves à la fin " n'importe quel travail (ou presque) peut devenir source d'épanouissement ou, au contraire, source de déprime. Tout dépend de ce qui pousse à l'accomplir : le désir personnel, l'envie ? Ou bien la contrainte, la compétition ?" peut peut-être devenir une source partielle de réponse à mon problème : l'état d'esprit dans lequel on est en allant travailler le matin est déterminant... on m'a déjà dit qu'aucune situation n'est manichéene et qu'il faut faire l'effort de trouver les aspects positifs à un mal nécessaire... Evidemment, cela me demande un peu de bonne volonté et je serais tentée de pousser le cri du rocker sexagénaire sauvage : "Qu'on me donne l'enviiiiie!!!! L'envie d'avoir enviiiiiiiiie!!!"...A ceci près qu'il faudrait peut-être que JE me donne l'envie...
Merci pour toutes ces bonnes pistes de réflexions, Vic!
Commentaires
1 - Un autre travailpar bobfish, le Samedi 20 Novembre 2004, 01:49 Répondre à ce commentaire