Ce matin je devais me lever à 6h10.
Oui, c'est pas réjouissant, ok. Mais il y a pire.
C'est que mon portable que j'avais réglé, je le promets, sur 6h10 n'a pas sonné.
Je ne sais pas comment j'ai fait: 1) pour réussir à me réveiller à 6h48 2) pour avoir mon RER à 7h20.
Après enquête, j'avais bien réglé l'alarme à 6h10...pour le 22 novembre.

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Hier soir. Après être enfin rentrée chez moi, j'ai du boulot que j'aurais dû rendre la veille à faire. J'essaie de m'y coller malgré les 4 coups de fil de gens qui avaient du temps pour blablater et les pétages de plombs sur les couleurs des diapos du Pawa Poïnt qui changent dès qu'on fait un copier-coller.
J'ai fini à 2h30 du matin. Moins de 4h de sommeil en perspective. Ca explique peut-être le 22 novembre....

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Hier soir. Je suis enfin dans le RER pour rentrer chez moi. J'arrive à ma station. Je me lève, je sors. Et oups, je me rends compte que j'ai dû faire tomber mon bonnet (tout neuf et très joli) dans le train en me levant puisqu'il est pas dans ma main ni sur ma tête.
Je re-rentre en courant, je le ramasse, je me retourne pour sortir et le temps que je fasse tout ça, la sonnerie des portes qui se ferment retentit, et je me fais piéger pour la station suivante.
Ca fait plaisir après 2h d'heures sup pas payées après avoir marché sous la pluie (glaciale, la pluie) pendant 25 minutes et attendu le RER pendant 25 autres minutes glaciales aussi de se retrouver à l'autre bout de Paris au lieu de rentrer directement finir le Pawa Poïnt que j'ai en retard.

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Hier soir. Je sors de mon bureau à 19h passées, sans avoir fini ce que j'avais à faire. Il fait nuit, il fait froid, il pleut et j'ai 25 minutes de marche jusqu'à la gare. Je m'approche de la grille du collège pour sortir. Il est sensé y avoir un capteur qui ouvre le portail quand une voiture s'approche. Je reste devant, sans résultat. Soit ça marche qu'avec les voitures et je suis pas une voiture, soit le capteur est éteint.
J'essaie le portillon mais il est fermé à clé. La dame de la loge est partie. Je suis coincée dans la cour du collège. Et il pleut. Et il fait froid. Heureusement, j'ai mon bonnet. Heureusement mon portable a un peu de batterie (mais plus de forfait, tant pis): j'appelle l'administration. Miracle il y a quelqu'un à cette heure tardive qui m'ouvre.
Je marche jusqu'à la gare. Quand j'arrive, le RER est passé depuis 5 minutes. Ben j'attends le prochain, je suis plus à une demi heure près. La vache, il fait froid.

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Hier soir. Depuis 2 heures je suis en train d'agrafer et de trier des feuilles dans le but dérisoire de former des petits livrets de 6 pages pour que les 352 élèves des 13 classes de 3ème restantes aient un support pour guider les recherches liées à leur orientation, les chérubins. J'avais pourtant prévu le coup et demandé à la secrétaire du bahut de me faire des photocopies avec l'option "triage groupé", bordel!
J'ai eu mes photocopies, triées, oui. Un beau tas de 352 pages 1, un autre de 352 pages 2 et ainsi de suite. Et qui c'est qui se tape le triage et l'agrafage de tout ça alors qu'il aurait été si simple d'appuyer sur un petit bouton pour sortir des beaux tas de pages 1-2-3-4-5-6 déjà tous faits?... Et en plus j'ai eu droit à un petit sermon sur un post-it parce que j'avais passé ma commande de duplicopiage après la date limite...

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Hier en dernière heure de cours. Je dois informer une classe de troisième de 26 élèves des diiférentes possibilités de poursuites d'études. Le prof principal est censé être là. Devant la salle, dont je n'ai pas la clé, j'attends son arrivée avec les élèves qui commencent à s'échauffer de plus en plus : ils n'ont pas cours à cette heure là normalement, ils ne me connaissent pas, ils voient que je suis plutôt jeune et savent que ce que je vais leur dire n'est pas vraiment un cours. Au bout de 10 minutes, je vais chercher une clé et fais rentrer les élèves dans la salle. C'est le brouhaha intégral. J'essaie de leur dire qu'on va commencer avant que le prof arrive, c'est comme si j'étais pas là ou presque. J'essaie plusieurs méthodes : hausser le ton, me taire, demander leur attention, pousser une gueulante... ça marche 2 secondes et ça repart. Le prof arrive, comme une fleur au bout de 25 minutes. Je suis déjà à moitié aphone. Il n'arrive pas plus que moi à canaliser les gamins. Il n'essaie même pas d'ailleurs. Je passe une heure à tenter de me faire entendre, presque en vain. J'ai même pas dit la moitié de ce que les élèves devaient savoir. Enfin c'est terminé. J'ai des documents donnés à duplicopier à récupérer. Je vais voir s'ils sont prêts. Je suis épuisée.

Je vous fais grâce de tout ce qui s'est passé avant...



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