C'est le bruit d'une langue de belle mère (le facétieux petit accessoire qu'on aura tous pour fêter le nouvel an dans la joie, la drôlerie et la bonne humeur générale coordonné à un chapeau en carton ridicule... humour glacé et sophistiqué, comme dirait l'autre).
C'est trop la fête!!

Je déconne bien entendu.

C'est la loose la plus totale.
Hier, y'avait grève; moi solidaire, je rejoins le maigre cortège de manifestants apathiques et transis de froid en me les gelant itou bien comme il faut. Avec un peu de chance, j'aurais pu choper une bonne crève, pfff... même pas le nez qui coule... Je rejoins des "collègues" dans leur trip, me sens à l'aise comme une CM2 à la Sorbonne. Je croise une nana de ma promo à qui j'avais jamais vraiment parlé. Echange de banalités "Alors, la formation, t'en penses quoi?" "Le stage?" "Le futur boulot qu'on va avoir?" Pour elle tout est rose bonbon, un enthousiasme extraordinaire, pas croyable. Une excellente recrue pour la profession. Je me fais l'effet d'une rabat-joie associale quand je lui expose mes critiques, mes retenues. Je l'envie presque mais sans pouvoir m'empêcher de me demander si tout cela est vraiment enviable.

Je m'énerve avec mes préoccupations que personne ne partage... j'aimerais bien rentrer dans le rang tranquillement sans me poser de questions... Genre un peu comme dans le bouquin de Martin Page : ce serait cool s'il existait des pilules miracles qui feraient qu'on se demanderait plus si la raison pour laquelle on est obligé de se lever le matin est vraiment valable et mérite qu'on s'emm... nnuie à ce point à faire tout ce cirque et cette comédie...
Faudrait peut-être que je consulte? Peut-être que je suis une psychotique qui s'ignore, complètement incapable de se conformer à le réalité des choses? Pffff.... Peut-être que je suis une dépressive chronique qui reporte tout son désespoir sur une seule et unique cause pour se tromper sur le reste?? (Je crois pas quand même, mais bon, on sait jamais, qui se connaît vraiment après tout?)

Je continue "Bonjour Paresse".C'est plutôt sympa sauf que je regrette un peu que le ton soit parfois un poil trop virulent et familier. Même si les idées sont justes, c'est un peu soûlant parce que ça peut paraître peu objectif à d'éventuels partisans de la thèse opposée. En plus ça traite surtout de l'entreprise et pas vraiment du concept de travail en général. Mais bon, ça fait quand même du bien de lire des idées comme ça dans un vrai livre en papier vendu à plus de 200 000 exemplaires!! En plus dans son interview, l'auteure (c'est une femme, en plus!!) parle d'un truc que j'avais vu dans une émission de télé et qui m'avait plutôt fait triper!!

Bon, enfin, désolée je rabache, comme toujours... mais c'est pour ça qu'on m'aime bien aussi, nan?

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