Quel est le point commun entre le film « La Cité des Anges » (bluette ésotérique avec Meg Ryan et Nicholas Cage) et « Ce que veulent les femmes » (farce hypothétique incarnée par Mel Gibson) ?

 

Réponse : les personnages de ces films ont la faculté étrange de lire dans les pensées d’une certaine catégorie de la population (respectivement les usagers de bibliothèque et la gent féminine dans son ensemble).

 

Eh bien je suis kouasiment sûre que si Nicholas Cage se baladait dans le métro, sa vertu serait outragée par les insanités proférées par tout un chacun à l’encontre de ses compagnons de voyage dans l’intimité de ses pensées les plus profondes…

 

Enfin je crois… parce que, personnellement, je ne me gêne pas pour inonder les autres d’insultes silencieuses quand ils s’arrangent pour me mettre encore plus à la bourre que je ne le suis déjà tous les matins !!

 

C’est vrai quoi ! Le matin, les gens, ils te foncent dessus dans les couloirs et c’est toujours toi qui doit dévier ta trajectoire pour éviter le choc frontal…  Faudrait vraiment être une créature surhumaine pour ne pas résister à la tentation de leur pourrir virtuellement la gueule !

 

Ensuite, y’en a qui prennent un malin plaisir (parce que je ne vois pas comment ils ne le feraient pas exprès pour t’embêter), à rester en plein milieu de l’escalator, avec leur valise de 10 tonnes à côté d’eux, en prenant bien toute la largeur de la marche de façon à ce qu’il n’y ait aucun moyen que tu les doubles pour aller plus vite.

La plupart du temps, cela se produit, évidemment, quand tu entends le métro qui  arrive et que tout serait encore jouable si l’autre baleineau avait l’amabilité de serrer à droite comme tout le monde… et bien entendu, immanquablement, le temps d’arriver, les portes se referment… devant ton nez. Raté ! Franchement, ne me dites pas qu’un petit « Fuck off !!! You nasty bastard !!» ne vous traverserait pas l’esprit…

 

Alors dans le même style, t’as la nana (en général c’est une nana) qui s’est trouvée une place assise (tant mieux pour elle) et qui en a trouvé une aussi pour son sac à main. Comme c’est touchant! Toi t’es là, debout depuis 45 minutes à danser d’une jambe sur l’autre pour répartir au mieux le poids de ton corps perclus de fatigue, à manquer de t’affaler à chaque coup de frein tellement tu tiens plus sur tes guibolles et tu te dis qu’en rentrant chez toi, tu vas fabriquer une poupée vaudou à l’effigie de cette pauv’ fille et jeter un mauvais sort sur elle et ses descendants jusqu’à la 27ème génération…

 

Et quand vous êtes 78 sur une plateforme de RER normalement conçue pour 30 personnes maxi et qu’au signal automatique de fermeture des portes, tu vois débouler en courant 19 autres gonzes affolés qui donnent des coups de bélier  pour être de la partie ? T’es content de te retrouver plat comme une crêpe à renifler l’odeur corporelle de ton voisin qui pue et à te faire marcher sur les arpions impunément (sans compter le risque accru qu’on te pique ton portable dans ce bordel) ? Tu crois pas que la locution « Bande de C*# !!?@$ !!! Je vous hais, je vous conchie, mortels ! » se prête à merveille à la situation ?

 

Moi je trouve que si. Ca libère et puis de toutes façons je vois pas pourquoi je me priverais de cet exutoire : La télépathie, ça existe pas (pas de risque de choquer les chastes oreilles de Nicholas Cage), et puis en plus ils doivent pas se gêner avec moi, cette bande de sale # !* ??£ de mes + !§/**# !!

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